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Par taosetchris le 19 Octobre 2013 à 16:00
Je suis arrivé à 7h à Bahia Blanca après une longue nuit en "cama", en couchette, en réalité en fauteuil confortable, inclinable à 160° et déconseillé aux plus de 1m80...
A 8h, j'ai trouvé une auberge de jeunesse, car comme je fais plus jeune que mon âge, j'ai pensé que je pouvais passer inaperçu. Et çà a marché! L'ennui, pour ma gloriole, c'est que nous sommes beaucoup à faire plus jeune que notre âge, la posada en est pleine.
Il y en a même trois dans la chambre d'à côté avec de grandes robes blanches et la démarche souple, ils ne sont pas imberbes.
En ce moment ils sont à quatre pattes sur un tapis et semblent chercher quelque chose sous le lit.
La chambre suivante est occupée par des français mais comme cela "ne nous regarde pas", je me faufile habilement vers le billard. Il est américain, il est hors de cause.
A côté du billard, dans l'immense salle principale, il y a un vélo transformé en mobylette ou l'inverse, c'est une moderne pièce de musée.Par contre, à côté de ma chambre, il y a un vélo transformé en touret à affuter. Ce n'est pas évident de comprendre à quoi il sert. A première vue, on dirait plutôt qu'il est prévu pour pouvoir faire des tonneaux grâce aux deux roues situées au-dessus du cycliste. Quelle ingéniosité!
En parlant d'ingéniosité, ils ont réussi à transformer une 2CV en 3CV, c'est écrit dessus !
Et pour protéger les sacs poubelles, ils les mettent en hauteur dans des sortes de paniers perchés, mais vu l'état des rues, ce n'est pas une réussite.
J'ai pris un billet pour Sierra Ventana, lundi à 6h du matin, dur,dur mais je vais enfin voir un peu de nature.
Devant le teatro de Bahia Blanca, j'ai vu une incroyable collection de statues vivantes. J'ai de la lecture pour ce soir, j'ai pris un tract du "Frente de la Izquierda"
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Par taosetchris le 25 Octobre 2013 à 17:32
Pas de train, il y a eu un éboulement sur la voie.
J'aurais tant aimé voyager dans cette antiquité qui met 3 heures pour faire 100 km.
N'ayant plus d'argent, je suis obligé de partir. Il ne reste que le bus.
Le retour à Bahia Blanca est une formalité. Je connais la ville et fais le chemin à pied du terminal de bus à "l'Hôtel de Bahia Blanca".
En arrivant je découvre qu'il y a aussi des cartoneros, mais avec un cheval pour tirer la charrette. Eux ne semblent pas réellement fiers et ils réclament de l'argent pour la photo.
Je suis un peu déçu.
Ce n'est pas le cas du rémouleur avec merveilleux vélo qui lui accepte de m'expliquer le fonctionnement de son invention et de poser.
J'ai aussi pu entrer dans la cuisine de l'auberge et je crois qu'en Argentine les services vétérinaires sont en grève depuis le siècle dernier.
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