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      Deux jours pour tenter de résoudre deux problèmes existentiels. Le premier est dû à l’obstination de ma mastercard à me refuser de l’argent. J’ai tout essayé, la flatterie, la séduction et Bakounine sait si j’en ai, les câlins, l’argumentation, la persuasion, la colère, les insultes et les coups. J’ai même proposé de lui vendre mon portable maitre nageur. Echec sur toute la ligne.
      Le second problème c’est justement de changer de portable. Les prix ici sont démentiels, le double du prix français et d’internet. J’ai choisi internet. Ce n’est pas gagné car je paie avec ma carte bancaire...

     

    5 et 6 novembre 2013

    El Chaltèn


      Le positif, pour ces deux jours, c’est d’avoir rencontré un couple d’allemands qui ont eu l’obligeance de ne pas me parler de Merkel. Par contre, j’ai passé d’agréables moments à parler du pays (la France), de l’Amérique du sud, de l’alpinisme (en fait, je m’aperçois que je me souviens plus facilement de ce que j’ai dit, cela veut dire que pour une fois j’ai plus parlé qu’écouté).
    Ils ont le projet de remonter à Los Antiguos et de passer au Chili pour remonter en bateau. L’idée est bonne.
      J’ai aussi rencontré un couple de marathoniens français mais nous n’avons pas parlé  que de course à pieds. Bien sûr, nous n’avons pas refait le monde, mais presque. C’est vraiment un plaisir que d’échanger et de se sentir bien.

     

    5 et 6 novembre 2013

    El Chaltèn

     


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  • Je viens d’arriver à El Chaltèn.


    Chaltèn, le 7 novembre 2013

      Il fait un vent et un froid d’enfer, même le soleil a fini par se rendre à l’évidence et se fait tout petit.
      Dans la ville il n'y a rien ou presque, c’est un peu surréaliste d’avoir la wifi, qui fonctionne à 2 à l’heure, mais qui fonctionne et n’avoir que des restaurants et des hôtels, souvent luxueux, qui jalonnent les 3 rues de la ville, interminables et presque vides.

    Chaltèn, le 7 novembre 2013


    La rue principale est immensément large.


      De temps en temps une voiture se déplace d’un hôtel ou d’une maison à une autre, dans la même rue.
      Pendant 8 jours, je vais dormir en dortoir, histoire de lisser les frais. Ce n’est pas grave, c’est un dortoir de luxe, dans un hôtel de luxe. Tout est soigné, simple et beau.
      Demain je vais enfin voir le FitzRoy, sommet mythique, vaincu en 1952 par Lionel Terray, un des plus grands alpinistes de tous les temps, qui faisait aussi parti, je crois, de l’expédition à l’Anapurna, le premier 8000m à être vaincu.


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