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Puerto Iguazù, le 7 janvier 2014
Nous sommes partis tôt pour ne pas être pris dans le flot des touristes en transhumance vers le chutes d'Iguazú.Quand je dis tôt, c'est relatif, Taous n'ayant pas voulu se lever avant 7h15.A l'entrée du parc, d'abord le ciel nous déverse son surplus d'eau tiède, ensuite, des milliers de touristes en tenue blanc-plastique griffée "Cataratas de Iguazú", se font aranguer à l'entrée du parc.
Nous sommes un peu désorientés.Je suis venu en tenue de randonneur avec des grosses chaussures, un pantalon ad-hoc et des bâtons.Les autres sont venus en tongues, short et T-shirt avec la tenue de pluie évoquée plus haut.Ils ont raison!
Les chemins sont bétonnés, asphaltés, empierrés ou métalliques mais en aucun cas, naturels.Tout est balisé, organisé, avec un sens de rotation pour les flux montants et descendants avec une circulation à droite ou à gauche suivant la passerelle à franchir.L'infrastructure est pharaonique.Le plaisir de la découverte est infinitésimal.
Heureusement, les chutes sont là et font oublier ma déconvenue.Je ne vais pas les décrire à nouveau car c'est tout un poème que je vous invite à lire.
P.S: le soir, nous fêtons l'événement au restaurant.Mauvaise pioche, le repas est infect, le voisin fume le cigare et nous sommes envahis par des hordes de vendeurs à la sauvette (de très beaux enfants en réalité, qui viennent nous vendre des arbres à cristaux, leurs parents les pilotant un peu à l'écart. Taous a eu un cadeau de l'une des petites filles, des cristaux, elle adore!
Tags : Puerto Iguazu, cataratas de Iguazù
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