• Sierra Ventana le 22 octobre 2013

     

     Cerro de Bahia Blanca

    Cerro de Bahia Blanca

     

      L e ciel est noir, le vent apporte des bouffées de nuages. Je suis à l'heure pour prendre le bus et m'envoler vers le "Cerro de Bahia Blanca" qui ne culmine pas beaucoup à côté du "Cerro Ventana" qui lui ne culmine pas beaucoup plus mais beaucoup moins que la montagne de Lure.

      Compte tenu des risques énormes qu'il y a à gravir une colline de 1000 m avec un ciel incertain et trois gouttes de pluie, je décide de renoncer et de m'attaquer à la banque comme Butch Cassidy, mais avec mes grosses chaussures, mon sac à dos et mes bâtons...les distributeurs ne veulent toujours pas de ma carte, alors je passe au guichet qui me renvoie à son supérieur qui pourtant est assis plus bas et compatit mais n'y peut rien, de même le directeur qui nous invite à aller voir une autre banque à 8 km ou à Bahia Blanca à 200 km. Nous perdons patience. Tu aurais fait quoi Butch Mélenchon à ma place ?

    En fait, je dis nous car il se trouve que deux hollandais ont le même problème mais en plus, ils parlent moins bien espagnol que moi, lourd handicap !

     

    Robin des banques et chef de gare

     

      Heureusement nous sommes aidés par le Robin des Banques, un autochtone allemand polyglotte, si, si, çà existe!

      

    R12

    R 12

    Sierra Ventana le 22 octobre 2013

    Sierra Ventana le 22 octobre 2013

    Sierra Ventana le 22 octobre 2013

    R12 De carlos

     

      Robin nous emmène gentiment dans sa R12 à l'autre banque,  celle qui est à 8 km et qui a un distributeur en dérangement.

      Pour la R12, je ne plaisante pas, d'ailleurs si vous voulez me retrouver chez Leña, c'est dans la rue Tornquist, juste après la 505 sans moteur, avant une R12 repeinte en rouge qui stationne, vous ne pouvez pas vous tromper, c'est au fond d'une petite cour, derrière la R12 de Carlos, celle qui explose au démarrage et crache ses humeurs noires.

      Pour revenir à notre carte de crédit, notre Robin des distributeurs nous emmène explorer tout son réseau, mais rien n'y fait.

    La seule solution est de retourner à Bahia Blanca.

      Les hollandais vont essayer de rentrer aujourd'hui avec leur carte de crédit et 2 pesos, ils vont devoir être très convaincants.

      Pour moi, la situation est moins critique, j'ai de quoi m'acheter un billet de train ou de bus et acheter à manger au Super (mini en fait) marché qui accepte les paiements virtuels.

      Je décide, vu mon équipement, de faire un tour sur les grosses collines autour de la ville. J'ai du mal à en sortir, c'est un véritable labyrinthe de centaines de cabañas vides, avec de rues en terre battue qui se croisent à angle droit. C'est un peu surréaliste d'autant que les bâtisses ont toutes l'air d'être "faites main".

     

    Sierra Ventana le 22 octobre 2013

      

      Après les cabañas, ce sont les barbelés qui quadrillent d'immenses étendues herbeuses, avec quelques vaches flegmatiques, comme toujours, qui m'empêchent de passer.

      Au fait, les grandes étendues avec des gauchos et des milliers de vaches sont devenues rares car 90% des bovins argentins sont élevés dans des grands complexes où ils sont parqués et engraissés.

      Je réussis tout de même à arriver en haut de quelque-chose. Je n'ai pas le vertige. Je vois que Sierra Ventana est un îlot de verdure perdu dans une immense steppe rocailleuse. C'est juste un village touristique.

     

    Sierra Ventana ilot de verdure

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