Nous avons fait une longue ballade le long du parc.. . Il était fermé.

  En revenant nous avons visité le navire de guerre, devenu musée « El Presidente Sarmiento ». C’est une merveille qui symbolise très bien le passage de la tradition à la modernité puisque c’est un élégant trois mats équipé d’un énorme moteur pour la propulsion et d’une petite centrale électrique.

  La cabine du capitaine est minuscule et belle, 1m60 de long pour la couchette…

  C’est émouvant, il est facile d’imaginer la vie sur ce bateau.

  Le soir, après un petit concert en plein air sur la place Dorego, c’est le scénario catastrophe qui s’invite à table, j’ai perdu ma carte bleue. Impossible de joindre ma banque par mail et il est trop tard pour téléphoner. 

 L’angoisse de « l’erreur fatale » ne nous empêche pas de dormir.

  Nous alertons Carole, notre petite dernière pour qu’elle tente de bloquer la carte en téléphonant de France. Miracle, je réussis à appeler la centrale des cartes bancaires mais Carole a déjà réussi à résoudre le problème ! Ouf ! Taous est maintenant débloquée (réaction en miroir avec la carte) et nous respirons.

Un taxi nous amène à l'aéroport international

Christian prend un vol Air France et moi, Iberia 6 heures plus tard

 Mon avion atterit à Madrid

Entre Madrid et Marignane, la côte espagnole

Coucher de soleil au dessus des nuages

Voilà, c’est terminé, nous sommes de retour en Provence.

Je suis imprégné, rempli, envahi, emmitouflé dans les images et les sentiments. L’Argentine et le Chili se glissent devant mes yeux comme un long ruban inépuisable. Tous les visages et les rires me reviennent, ils ont nourri le voyage, ils sont mes points de repère et je voudrais les remercier tous :

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 -Sylvana et Fanny la petite française serveuse et artiste toutes deux du restaurant d’à côté

-Maria la petite fée de l’hôtel Carly,

-Sergio l’antiquaire plein d’humanité et de l’Italie  de ses parents. 

                -Les cartonneros de la rue Humberto Primero,

 -Angel qui a laissé Santiago del Estero pour venir à BA et Manuel l’espagnol qui a fui le franquisme, tous deux dans mon bistro du coin et avec qui j’ai passé des soirées inoubliables,

-David le guitariste qui jouait pour rien, pour le plaisir et un peu pour moi,

-Barbara et Emiliano le gentil couple de Bahia Blanca qui m’ont ouvert leur porte,

-Els HOUTTAVE à Bariloche flamande passionnée d’écologie et qui voulait m’embaucher pour éduquer des enfants handicapés sur une île près de Bali,

 -Manu le cuisinier et sa femme professeur à El Chaltèn,

-Anne-Marie à El Calafate qui a partagé avec moi un       Pisco Sour et une ballade au bord de la Lagune               

-Maria del Carmen et Ricardo (esthéticienne et maçon) à El Calafate, les rois des ondes positives et de l’affection,

-Manuel d’Ushuaïa serveur stylé et empereur de la gentillesse,

  -José-Miguel LETOSA à Ushuaïa, compagnon de randonnée, de restaurant et de dortoir,cultivé et passionnant,

 Lucas,si prévenant à Cordoba,

-Felipe TORREALBA GUERRA. A El Chaltèn et dans le bus vers Puerto Natales, guide de haute montagne français d’adoption ayant fui le Chili de Pinochet et revenu après sa chute pour y exercer son métier. Une mine de savoir, homme ouvert et chaleureux,

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  -Viridiana au club croate de Punta Arenas  avec ses conseils et sa gentillesse,

  -Anita et Ravier de Valparaiso, de véritables amis avec qui il fait bon vivre et qui déploient des monceaux de tendresse. Ils ont tissé un havre de paix , une maison bleue au sommet de la colline,

-Julia et Myriam qui insufflent du bien-être,

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-Nixa de La Samba Canuta à Valparaiso, maîtresse des lieux, des cérémonies, de la passion et du bonheur partagé,

 -Rachel et Margret à Valparaiso, anglaise et allemande, grandes fées du rire et de la   « Cueca », du bonheur et des petites attentions,

-Cristina, Florencia et Gaston nos autres amis, notre joie du nouvel an et de nos petits repas, avec qui nous avons tissé un lien plus fort que la distance,

- Nora OCA de Cordoba enfin qui nous a bichonné comme ses propres enfants,.

-Colette SIGNORET de la maison de retraite Les Tilleuls qui a été la merveilleuse factrice personnelle de ma mère.

Je voulais aussi remercier Taous, ma femme qui a fait un énorme et merveilleux travail de mise en page du blog et qui m’a poussé à le publier, remercier aussi Estelle qui a eu l’idée du blog et qui a été notre soutien technique, remercier enfin tous ceux qui nous ont soutenu en lisant et commentant ces nombreuses pages.

Bisous à tous et à bientôt !