• Au terminal de Cordoba, nous rencontrons Cristina qui est venue nous dire  Au-revoir.

    Nous avons 22 heures de voyage dans ce bus.

    Nous sommes agréablement surpris, les fauteuils s'étirent à l'horizontal    et à la fin du repas, on nous offre du champagne ! 

                                                                                      

    La terre est ocre rouge.

     

    Nous passons par la ville de  El Dorado propre et tout  aussi rouge que la terre de la région.

    Arrivée à Puerto Iguazù, , il pleut....

    ...mais la pluie ne dure pas et le soleil revient!

    De Cordoba à Puerto Iguazù, le 6 janvier 2014

    Chris devant l'hôtel

     

    De Cordoba à Puerto Iguazù, le 6 janvier 2014

    Avenue principale de Puerto Iguazù.


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  • Puerto Iguazù, le 7 janvier 2014

      Nous sommes partis tôt pour ne pas être pris dans le flot des touristes en transhumance vers le chutes d'Iguazú.Quand je dis tôt, c'est relatif, Taous n'ayant pas voulu se lever avant 7h15.A l'entrée du parc, d'abord le ciel nous déverse son surplus d'eau tiède, ensuite, des milliers de touristes en tenue blanc-plastique griffée "Cataratas de Iguazú", se font aranguer à l'entrée du parc.

     

    Puerto Iguazù, le 7 janvier 2014Puerto Iguazù, le 7 janvier 2014

     

      Nous sommes un peu désorientés.Je suis venu en tenue de randonneur avec des grosses chaussures, un pantalon ad-hoc et des bâtons.Les autres sont venus en tongues, short et T-shirt avec la tenue de pluie évoquée plus haut.Ils ont raison!

     

    Puerto Iguazù, le 7 janvier 2014

     

      Les chemins sont bétonnés, asphaltés, empierrés ou métalliques mais en aucun cas, naturels.Tout est balisé, organisé, avec un sens de rotation pour les flux montants et descendants avec une circulation à droite ou à gauche suivant la passerelle à franchir.L'infrastructure est pharaonique.Le plaisir de la découverte est infinitésimal.

     

    Puerto Iguazù, le 7 janvier 2014

       Heureusement, les chutes sont là et font oublier ma déconvenue.Je ne vais pas les décrire à nouveau car c'est tout un poème que je vous invite à lire.

    Puerto Iguazù, le 7 janvier 2014

    Puerto Iguazù, le 7 janvier 2014

     

    Puerto Iguazù, le 7 janvier 2014

     

      P.S: le soir, nous fêtons l'événement au restaurant.Mauvaise pioche, le repas est infect, le voisin fume le cigare et nous sommes envahis par des hordes de vendeurs à la sauvette (de très beaux enfants en réalité, qui viennent nous vendre des arbres à cristaux, leurs parents les pilotant un peu à l'écart. Taous a eu un cadeau de l'une des petites filles, des cristaux, elle adore!

     


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  • Nous commençons par descendre dans une dense et magnifique forêt, 

     

    Les chutes d'Iguazù

     

    certains s'offrent de vives émotions en remontant le rio.

     

     Au détour du sentier métalique nous découvrons les chutes.

     A la fin du sentier c'est la douche assurée!

    Les chutes d'Iguazù

     

     

     Nous remontons vers la partie supérieure,

     Les chutes d'Iguazù

    Les chutes d'Iguazù

     Les chutes d'Iguazù

     nous marchons au dessus de l'eau sur une  passerelle longue de un kilomètre,

    Les chutes d'Iguazù

     pour arriver à la gorge du diable.

    Les chutes d'Iguazù

     Les chutes d'Iguazù

    Les chutes d'Iguazù

     

     


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  •             Las Cataratas de Iguazú

    La terre rouge laisse sécher son sang au soleil.

     

    La foule s'écoule dans les sentiers métalliques
    comme le mercure bleuté dans les blessures de la forêt,
    elle avance sous la pluie
    en longues processions de pénitents blancs
    qui récitent leurs prières photographiques.
     
    Pendant ce temps là, La Gargantua del Diablo
    gronde et feule comme un puma affamé et barbare,
    elle projette d'odieux borborygmes
    dans la soute invisible de ses entrailles,
    elle souffle des milliards de postillons d'azur
    qui pausent un instant,
    dans l'espace tout blanc d'un nuage éphémère,
    elle aspire, traîtresse infinie,
    les à-plats paisibles du Río Iguazú,
    dans une chute aux odeurs de chèvrefeuille.
     
    L'appel du vide soulève si fort le cœur,
    que le vertige n'a pas eu le temps de murmurer ses frayeurs.
     
    Des drapés de soieries anciennes,
    aux tons de bistre, de cuivre vieilli,
    de quartz vert et de bleu Perito Moreno,
    glissent en hurlant dans le profondeurs de l'oubli.
     
    Des îlots de verdure s'étonnent d'être toujours là,
    ils retiennent leur souffle
    et poussent dans des débordements joyeux
    pour faire éclater des noirs mouillés sous des feuilles parasols.
     
    Au centre, une énorme langue d'eau,
    aux papilles de puissance,
    arrache sans cesse le décor suicidaire,
    elle le mâche et recrache une coulée ambrée de verre fondu
    qui disparaît dans le velouté abyssal des nuages crémeux.
     
    Pendant ce temps-là, la foule pleure de tant de beauté
    tel Aguirre rêvant de la cité d'or.
     


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